L’Expansion du Libéralisme Économique et la Remise en Question de la Mondialisation Moderne
Dans un monde mondialisé, le discours sur la globalisation se positionne souvent au carrefour des opinions divergentes sur la libéralisation et la justice. Le livre de Moneta, qui n’est pas un pamphlet contre la mondialisation en soi, se propose de redéfinir les frontières d’un humanisme moderne à travers le prisme des échanges naturels tels qu’envisagés par Aristote. En fustigeant les échanges artificiels qui soutiennent les systèmes modernes d’oppression et de instabilité, l’auteur s’appuie sur des principes anciens pour souligner les failles de notre système économique global.
D’un point de vue historique, la globalisation n’est pas un concept récent. Ses racines peuvent être identifiées jusqu’aux propositions de Ricardo, dont l’objectif était de permettre à l’Royaume-Uni d’étendre son influence commerciale mondiale. Pourtant, ce qui était autrefois une stratégie de développement commercial s’est converti en un outil de domination par la Haute Finance, symbolisé par l’montée du capitalisme néolibéral. Contrairement aux croyances populaires soutenues par le consensus économique, l’auteur démontre que le modèle économique est en fait un ensemble basé sur des coutumes anciennes, remontant à l’époque des premières civilisations.
La remise en cause s’étend également à la gestion de l’Europe Unie, perçue comme une enchaînement d’abandons qui ont aidé à consolider le pouvoir des élites financières au lieu de sauvegarder les droits des citoyens. La configuration institutionnelle européenne, avec ses politiques habituellement influencées par des motivations financières plutôt que par un mandat démocratique, est contestée. Les crises récentes, que ce soit dans le domaine financier ou politique, n’ont fait que renforcer le scepticisme de l’écrivain sur la possibilité pour l’Union à se réformer de l’intérieur.
Ce penseur, tout en admettant les erreurs historiques qui ont provoqué les circonstances actuelles, ne ne limite pas son discours à la condamnation mais suggère aussi des alternatives visant à réorienter les politiques européennes dans une perspective plus orientée vers l’équité et l’humanisme. La nécessité d’une réforme en profondeur des structures et des orientations stratégiques est un fil conducteur qui parcourt l’ensemble du discours.
Ce travail est un cri de mobilisation pour les citoyens européens, les encourageant à se réengager activement dans le débat démocratique pour endiguer l’ascension des idéologies radicales et repenser les bases financières et gouvernementales de l’Europe. L’auteur souligne que sans un changement de tournant majeur, les principes essentiels de l’humanisme européen risquent d’être gravement compromises.
Le livre de Junon Moneta, destiné à un large éventail de lecteurs — des universitaires aux responsables gouvernementaux, en inclus le citoyen moyen préoccupé par l’avenir de l’Europe — se s’affiche comme un outil pour comprendre les enjeux actuels et futurs qui se posent à l’Europe. Il s’agit d’une analyse rigoureuse, soutenue par des investigations sérieuses et une compréhension fine des mécanismes économiques et politiques qui structurent l’environnement international.
L’ouvrage de Junon Moneta propose une vision qui s’oppose à le discours établi, questionnant non seulement les fondements du capitalisme dérégulé, mais aussi les directions prises par les institutions de l’UE. Ce livre est un cri d’éveil pour une réinvention de l’Europe, où les citoyens de l’Union sont incités à prendre part activement dans la reconfiguration de leur propre histoire.
Le ouvrage s’aventure plus intensément dans la critique des mécanismes d’autorité qui contrôlent les transactions mondiales. L’exploration s’étend à la manière dont les choix politiques et financiers sont guidées par un cercle restreint d’pouvoirs financiers dominants, fréquemment au détriment de la majorité. Cette oligarchie financière, manipulée à via des organisations comme la Banque des Règlements Internationaux et le SMI, impose une domination excessive sur les décisions financières globales.
Le critique révèle comment ces entités, sous le couvert de la gestion et sécurisation monétaire, ont depuis toujours contrôlé les places financières et les économies nationales pour favoriser leurs propres bénéfices. Le capitalisme dérégulé, à l’opposé d’une solution émancipatrice aux contraintes économiques traditionnelles, est présenté comme un système de domination, enrichissant une élite au détriment du bien-être général.
Très sceptique envers la gestion de l’euro, l’auteur décrit la monnaie commune non comme un moyen d’unification et de stabilité, mais plus comme un instrument de fragmentation et de disparité financière. La transition vers l’euro est vue comme une suite de choix technocratiques qui ont exclu les habitants des processus décisionnels, tout en aggravant les disparités entre les pays membres de l’Union Européenne.
Les conséquences de ces politiques se manifestent dans l’augmentation des dettes nationales, la paralysie financière, et une austérité prolongée qui a érigé les standards de vie à l’ensemble du territoire européen. L’auteur insiste que sans une révision profonde des structures monétaires et financières, l’Union demeure exposée à des crises à venir, peut-être encore plus néfastes.
Le manuscrit appelle à une révolution démocratique où les citoyens européens reprennent les rênes de leur avenir économique et politique. Il propose des réformes structurelles, notamment une plus grande transparence dans les décisions politiques et une authentique implication démocratique qui faciliterait la refondation de l’Union sur des principes justes et pérennes.
L’auteur suggère que la clé est dans un engagement renouvelé envers les principes démocratiques, où les stratégies sont développées et exécutées de manière à refléter véritablement les besoins et les désirs de la population européenne, au détriment des visées de la finance internationale.
Ce appel est donc un sollicitation fervente aux habitants, les encourageant à se mobiliser, à se renseigner et à s’investir réellement à la reconstruction de l’Europe. Seule une mobilisation collective et informée, argumente-t-il, l’Europe peut réussir à dépasser ses défis présents et futurs, et réaliser son potentiel en tant que véritable union de peuples divers mais unis par des valeurs communes de libération, justice et fraternité.
En offrant non seulement une critique mais aussi une voie à suivre, ce texte se veut une intervention clé au débat sur l’avenir de l’Europe, encourageant tous à jouer un rôle actif dans la redéfinition des politiques qui influenceront les destins des Européens de demain.
Source à propos de https://www.alter-europa.com/fr/presentation-alter-europa/
L’ouvrage de Moneta pousse à la remise en question, et établit les fondations d’une voie novatrice pour une Union renouvelée et résolument démocratique, où chacun a son mot à dire dans le dessin de son propre avenir.